12 Septembre 2017
Epitre
Sur la justice, Epitre à mon ami
J'ai traversé la vie dans le souci
De ne jamais devoir médire ici
Mais vois-tu cette justice m'indigne
Elle ne cherche en son palais le juste
D'un égal qui n'est pas le trop pour l'un
Quand l'autre a gain d'un trop peu certain
Tout est-il disproportionnel d'us
Quand pauvre le léser est profit du riche
De bonne usure au fond de sa niche
Où le mercantilisme obère
Equation qui lie réalité
Qui forme valeur d 'égalité
Car l'ami convenons-en conscients
Le pauvre sera toujours malmené
Quand le riche sera lui rassuré
Affaire de justice est celle
Qu'affaire d'état en est principe
L'état légifère pour poser loi
Qui subodore une charge publique
Mon ami ne dit-on pas que justice
Ne se peut, ne se doit d'être traitée
Qu'à charge et à décharge à bons services
Pour tous ceux qui s'acquittent en justice
D'une injustice tout autant que d'un délit
Le procureur plaide à charge
L'avocat de la défense plaide à décharge
Les juges étant les arbitres
Pour définir le juste de la justice
Alors pourquoi les uns et tous les autres
Sûrs agents d'état appointés par l'état
Par le bon sort populaire ne serait désigner
Vers chaque palais pour aller plaider
Cela éviterait corruptions
Quand l'intérêt guidé primerait alors
Les riches n'auraient le plus défendu
Quand les pauvres seraient cause perdue
Nous n'aurions alors ni trop pour l'un
Ni trop peu pour cet autre qui cause
De ce fait l'effondrement de l'égal
Du milieu, du juste cohérent
Mon ami ! Je rêve d'une justice juste
Où l'argent ne serait obsession tenace
Pour qui ne détient manne suffisante
A faire valoir son droit d'égalité
Le fort pouvoir à nous exploiter n'est
Certes raison pour les avantager
Mon ami ! Que dire de ces politiques ?
Ceux qui bravent effrontément le juste
Jamais condamnés pour le trop acquis
Qui dédaigne tout égal absolu
Eux qui commettent de par trop l'inégal
Mon ami ! Que penses-tu de tous ceux?
Qui de par la dette qu'ils engendrent
Pour couvrir d'égal, ces dommages commis
Ne peuvent en aucun cas la supporter
Ils te laissent la payer de ton sou
Tu paies leur logement
Leur diner, leur surveillance
Tous leurs dommages causés à autrui
Sans pouvoir jamais trop t'en protéger
Qu'en penses-tu mon ami?
Car ces sommes versées à leurs victimes
Ne te seront oui, jamais remboursées
Tu les règles toujours et encore
De ton denier que l'état ne justifie
alors que le fruit de leur larcins
Ta dépense en assurance les règle
Sans qu'ils n'aient à le restituer
Pourquoi resterions-nous placide
De quelques façons dans le juste
Dans l'égal quand nous somme toujours victime
De cette justice là , qui nous envenime
Sans que nous n'eussions de notre intime
Le pouvoir de dire ce qui nous chagrine
La justice est chargée de laxisme
Ô mon ami qu'en penses-tu?
☼ŦC