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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

Sir la justice, epitre à mon ami

Sir la justice, epitre à mon ami

Epitre

 

 

 

 

Sur la justice, Epitre à mon ami

 

 

J'ai traversé la vie dans le souci

De ne jamais devoir médire ici

Mais vois-tu cette justice m'indigne

Elle ne cherche  en son palais le juste

D'un  égal qui  n'est pas le  trop pour l'un

Quand l'autre a gain  d'un  trop peu certain

Tout est-il disproportionnel  d'us

Quand  pauvre le léser est profit du riche

De bonne usure au fond de sa  niche

Où le mercantilisme obère

Equation qui lie réalité

Qui forme  valeur d 'égalité

Car l'ami convenons-en  conscients

Le pauvre  sera  toujours malmené

Quand  le riche  sera lui  rassuré

Affaire de justice est celle

Qu'affaire d'état  en  est  principe

L'état légifère pour poser  loi

Qui subodore une charge  publique

Mon ami ne dit-on pas que  justice

Ne se  peut,  ne se doit d'être traitée

Qu'à charge et à décharge à  bons services

Pour  tous ceux qui  s'acquittent en   justice

D'une injustice  tout autant que  d'un délit

Le procureur plaide  à  charge

L'avocat de la défense plaide  à décharge

Les juges étant les arbitres

Pour définir le  juste de la justice

Alors pourquoi les uns et  tous les autres

Sûrs agents d'état appointés par l'état

Par le bon sort populaire ne serait désigner 

Vers chaque palais pour aller plaider

Cela  éviterait corruptions

Quand l'intérêt  guidé  primerait alors

Les riches n'auraient  le plus   défendu

Quand  les pauvres seraient  cause perdue

Nous n'aurions alors ni trop pour l'un

Ni trop peu pour cet autre qui cause

De ce fait  l'effondrement de l'égal

Du milieu, du juste cohérent

Mon ami ! Je rêve d'une justice juste

Où l'argent ne serait obsession tenace

Pour qui ne détient manne suffisante

A  faire valoir son droit d'égalité

 

Le fort  pouvoir à nous exploiter  n'est

Certes  raison  pour les avantager

Mon ami ! Que dire  de ces politiques ?

Ceux qui bravent effrontément le juste

Jamais condamnés pour le trop acquis

Qui dédaigne  tout égal  absolu

Eux  qui commettent de par trop l'inégal

Mon ami ! Que penses-tu de tous ceux?

Qui de par la dette qu'ils engendrent

Pour couvrir d'égal, ces  dommages commis

Ne peuvent  en aucun cas  la supporter

Ils te  laissent la  payer de ton sou

Tu paies leur logement

Leur diner, leur surveillance

Tous leurs  dommages causés à autrui

Sans pouvoir jamais trop  t'en protéger

Qu'en  penses-tu mon ami?

Car ces sommes  versées à leurs  victimes

Ne te  seront oui, jamais remboursées

Tu les règles toujours et  encore

De ton denier que l'état ne justifie

alors que le fruit de leur larcins

 Ta dépense en  assurance les règle

Sans qu'ils n'aient à le restituer

Pourquoi resterions-nous placide

De quelques façons  dans le juste

Dans l'égal quand nous somme  toujours victime

De cette justice là , qui nous envenime

Sans que nous n'eussions  de notre intime

Le pouvoir  de dire  ce qui nous chagrine

La justice est chargée de laxisme

Ô mon ami qu'en penses-tu?

ŦC

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