L'écureuil et l'attelage

L’écureuil et l’attelage

Au petit jour, il se fut de battre campagne

Pressé avant le midi, au prochain relais

De s’encanailler, avec la soubrette du palais

Le cocher tira grande bride en champagne

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L’équipage cahin–caha, alla bon galop

Sillonna le pays haut, sans méli mélo

Traversa le petit pont, visage ponceau

Notre cocher le vent, ne su lui voler chapeau

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Mais que Chut ! Que nenni, la charrette chahuta

Chassa la chabraque, sur le chaud de la chaussée

Qui étirait le serpent, de ces sillons aux fers embossés

Un esprit rêva dame et son coche ne pris garde là

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Un écureuil en paresse, chevalier de la témérité

Que seul en ce petit matin, un silence taquinait

La noisette fraiche n’avait, en ce temps son souhait

Bravait sans crainte, le chemin des gracieux coursiers

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Là devant, là devant, inconcevable, vacarme, vacarme

Ce n’est le vent, je ne suis rêvant, je me vais de l’avant

Et le souffle le fit se déchausser, de l’endroit du mal happant

Econome il ne pris temps, de compter tout son charme

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Les chevaux se cabrèrent, firent ensemble cabrioles

S’envolèrent déharnachés, au plus haut du bon air

Le meneur tenta de sortir badine, mais ne vit que du fer

Et se fit embarquer, pour engrosser le sol en sa carriole

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Celui-ci jura: Ô Dieu quatre chevaux, avoir si tant peur

D’un si petit écureuil dépensier, de toutes mauvaises farces

Pourquoi avoir crée un animal aussi idiot, je m’en lasse

M’auriez-vous puni que la belle promise, à ce jour n’eut faveur

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Dieu en son lieu, en tous lieux, n’eut plus d’yeux

Et son lui, esprit pour le moins entreprenant à l’instant

L’interpella : - Le bon cheval n’est idiot, pour tout autant

Que tu ne l’ais à croire, quand mauvaise pensée ne t’émeut

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Allons ! Gardes-toi de rêver à de foutaises pensées

Atèles- toi concentré sur le chemin, de ta bonne raison

Pour que la réalité, soit ta permanente affection

Elle te conduira toujours, au mieux de ta destinée

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Ne rêvez jamais choses, qui ne soient saine à votre endroit