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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

le renard et le cerf(fable)

le renard et le cerf(fable)

Depuis grand temps,  Sir renard vivait affamé

Son métier  trop désuet ne le nourrissait  plus

Il était envieux de l’opulence  de tous ces repus

Ces amis de la forêt qui ne voulaient l’assister

 

Il se décida de changer de métier ;  Sa ruse saurait

Se trouvant mille maladies visita mille médecins

Pour prendre avis de soins à prodiguer malsains

Puis s’en fut par les pistes en quête d’une vie dorée

 

Il rencontra en chemin Dame Lièvre et l’entreprit :

  •           - Qu’avez-vous ! Vous me semblez de fade mine

Vous vous devez de vous soigner, j’ai grande estime

Donnez-moi quelques légumes contre ce remède si…»

 

Au  loin il croisa  Dame Belette et ses potelés enfants

-Vos enfants sont bien affaiblis, il leurs faudrait un plus

Pour assister leur croissance, je conseille un bon surplus

Il en sera fait contre quelques proies  me nourrissant

 

Le blaireau s’affairant à construire  son nouveau terrier

Fut interpellé en ces termes : - Vos reins risquent gros

De creuser dans cette position; votre santé! S’en est trop!

Construisez-moi un terrier et du  remède  vous soulagerez

 

Dans toute la contrée le Renard  se construisit une notoriété

La foule ne faisait plus appel qu’a  ses dévoués  soins

Il suffoquait dans  l’opulence des  profits de son larcin

Oubliant les jours tristes où le pourchassait son anxiété

 

Au fond  de la forêt Sir Cerf Docteur de bonne  médecine

Subissait quiet la perte des consultations de ses malades

Au profit de ce Renard malhonnête  et fort  en sa battade

Qui ne donnait  soin qu’à  ses grandes vacances andines

 

Le Sieur Renard un soir d’hiver fut pris d’un grand malaise

Il fut fait appel au Sir Cerf, médecin patenté de son état

Celui-ci en  profita pour piéger la fausseté du savoir béat

De ce médecin clandestin aux remèdes contrefait d’aise

 

Le bon médecin propagea dans la contrée que l’on voulait

Attenter à la vie de Sir Renard pour avoir trop mal soigné

Que la  femme d’un de ses patients avérés, viendrait  se venger

D’ un poison qui serait versé dans une potion à  ingurgiter

 

Sir Renard pris connaissance de la rumeur se répandant

Aussi, lorsque Sir cerf vint à sa demeure, pour le soigner

Il fut très attentif, de  ce dont l’on lui faisait de jour avaler

De cachets il prit ne se souciant plus de sa méfiance

 

Puis un jour Sir Cerf fit venir la foule chez cet  imposteur

Qui se disait médecin,  calme il l’entreprit en ces termes :

-Vous le Renard rusé, pour vous sauver,  boirez-vous ferme

Ce breuvage que vous avez concocté dans votre vil labeur

 

Le Renard pris peur, pensa que son remède fut mortel   en soi

Il regarda Sir Docteur Cerf et l’implora : - Je ne crois que ma potion

Soit potion à me guérir, elle n’est composée que d’excipients, en une action

Par bien trop malhonnête pour rendre  bonne santé à qui,  que se soit

 

Le charlatan fut enfin démasqué de sa  propre mauvaise science

Le traitement jamais il n’y eut, si ce n’est en la foi de votre sûre volonté

De vouloir guérir sans aucun autre artifice  que la sage prodigalité

De votre conscience pour  vous assurer une meilleure confiance

 

Si vous rencontrez,  un jour ce faiseur de bonne santé, évitez le

Il ne s’en prendra qu’à l’appât du bon gain, vous laissant échoir

Au  malaise de votre souffrance morale, physique pour mieux entrevoir

Le profit inestimable  que vous représentez  pour thésauriser son espoir.

☼ŦC

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