J'irai à l'ouvrage

Sextine

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Les numéros représentent chaque mot final de chaque ver

J’irai à l’ouvrage

Il est de ces  faux jours  où je délaisse  ouvrage

Quand le vivre mieux est fond de mon désir

Je voudrai que la vie me fasse confiance

En cela m’offrirait un plus riche  courage

Et ne me contraindrait  à exciter mes- soupirs

Devant ce mur ingrat qui défie  défiance

Je voudrai qu’au demain se délient mes  désirs

Alors j’irai heureux rejoindre mon ouvrage

Je  laisserai à quai toute ma défiance

Pour embarquer  sage sur ma gaie confiance

Délaissant à bon port le poids de mes soupirs

Je serai compagnon de mon ami Courage

On m’attend au là bas pays de la confiance

J’y retrouverai gai la force du courage

Se seront dissipées blessures de soupirs

S’élèvera l’azur d’une vraie confiance

Elle délivrera mors de ma défiance

Pour me laisser jouer au jeu du bel ouvrage

Que se peut –il ceci vaincre tous mes soupirs

En déchargeant là bas poids de ma défiance

Afin de reconstruire édifice d’ouvrage

Pareil à ces rêves qui forgent mes désirs

Je conçois tout l’ainsi, flots de ma  con fiance

Qui s’enrichit dûment au sceau de mon courage

Que me soit destiné le temps de mon courage

Ne me parlez jamais nuages de soupirs

Ne me déposez plus lettres de défiance

Car dans cet à présent je me vais d’ouvrage

Vers ces jeux  amicaux qui délivrent désirs

Et vous redonne plaisir, riche de  confiance

Tant j’ai accumulé de suaves désirs

Que mon esprit posé a conquis confiance

Dans la bravoure aisée cultivant courage

Afin de combattre fort tous les pervers soupirs

Qui traumatisent laids d’instinct ma défiance

Alors oui je me vais au grand jeu de l’ouvrage

ƒC