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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

Complaintte à Maélys

Complaintte à Maélys

Complainte à Maélys

 

Bonne gens je viens vous éveiller

Quand votre esprit floué se laisse oublier

 

J’aurai tant à vous   décrire

 

A-t-on le droit de venir assassiner

L’innocence d’une enfant désarmée

 

J’aurai tant à vous   décrire

 

Quand je vois victime succomber

Pureté  d’une jeunesse bafouée

 

J’aurai tant à vous décrire

 

La souffrance de l’enfant aimé

Quand elle jouait de sa vivacité

 

J’aurai tant à vous décrire

 

L’espiègle jeune fille  dans sa bonté

Qui ne recherchait que la belle amitié

 

J’aurai tant à vous décrire

 

La Beauté  radieuse, elle se profilait

Vers un complice avenir raffiné

 

J’aurai  tant à  vous décrire

 

Ses yeux  qui exprimaient sentimentalité

Don angélique  de sa  fraiche  générosité é

 

J’aurai  tant à vous décrire

 

Le   lourd fardeau d’une folie  là déposé

Qui de solitude demandait  à la forêt de la choyer

 

J’aurai  tant   à vous décrire

 

Ce cher enfant  que je ne  connaissais

Mais ma sagesse aurait tant aimé la sauver

 

J’aurai  tant   à vous décrire

 

Oui ! C’était toi  gentille Maélys  adorée

Sans compassion il ne t’a pas à la vie épargnée

 

J’aurai  tant à   vous décrire

 

Je gage qu’au fond  de ta grande paix

Ton désir est de voir ton assassin  châtié

 

O pardon petite fille  aux  doux sourires

Encor pardon je n’aurai plus à décrire

PM

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