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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

Les deux amis et la mante religieuse

Les deux amis et la mante religieuse

Fable

 

 

 

 

 

Fable

 

 

Les deux amis et la mante religieuse

 

Dans le vaste des forêts touffues la rumeur

S’élevait de chacun qui à l’affût écoutait

Septembre répandant toutes ses   beautés

Sur les avenues d’arbres amis des ardeurs

¤

Il se disait qu’une mante religieuse attirait

Autour d’elle de ses pattes  ravisseuses

Tous les males  aguichés par cette rêveuse

Brune au port élégant et  à la taille élancée

 

Mais de rencontre jamais,  faire il ne se pu

Car les bons messires,  sur le factieux passage

De la belle,  fermaient  les yeux  au mirage  

Et couraient pour ne point être au mal retenue

 

De bel amour elle n’avait  que la lente rage

De faire agape du séducteur bien trop surpris

Par ce bonheur  menant quiet à la faste folie

D’une mort annoncée  dans un  clair badinage

 

Deux jeunes amis se rencontrèrent un soir

L’un dit à l’autre « je connais une adresse

D’une belle, qui te sortira de ta chère paresse

Où l’amour te fuit  comme un vil  désespoir»

¤

L’autre intéressé lui demanda : «Pardon! Est t’il !

Que cela se puisse faire!’ Que devrais-je faire!»

L’un poursuivit : «  vas à la passe des affaires

Quand tu la verras  ne baisse pas tes beaux cils »

 

« Garde les yeux bien ouverts elle te charmera

Laisse toi aller, tu ne pourras pas trouver l’enfer

Mais le paradis de ses beautés comme une mer

Quand calme elle conduit aux rivage des fiestas »

 

Ils se quittèrent ainsi et au  lendemain matin

L’un partit de grands pas  vers le bon chemin

Il chercha en vain  la belle et fléchit  son entrain

Qui le disposa à penser à la rumeur de chacun

 

Soudain inquiet  il s’obligea  vivace  à  s’associer

A sa volonté pour affronter clair la vile dangereuse

Il saurait s’en débarrasser;  Séductrice  fabuleuse

Cette dévoreuse confiante de l’abnégation forcée

 

 

Et la belle mante religieuse au coin furtif d’un joli ravin

Le rattrapa et prieuse l’aguicha,  mais l’un dit très sur:

«Que ne voulais-je  chère Dame ! Mourir le cœur pur

Votre beauté m’agréait mais votre bonté m’enfreint»

 

Mes amis ne détruisaient  pas votre vie  d’écoutes

De bons conseils frauduleux  d’amis tendancieux

Toutes choses promises n’auront de juste élogieux

Que cette vérité à la réalité dépourvue de doutes¤ 

ƒC

 

 

 

 

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