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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

Le coursier et le cheval de trait

Le coursier et le cheval de trait

Fable

 

 

 

Le pur-sang et Le cheval de trait

 

Un pur-sang et un cheval de trait, sous un peuplier

Paisiblement  dans les prés ; heureux paissaient

En savoureuse compagnie, de la belle  adorée

Que caressait tendre de son incisive  le coursier

 

Dans le chaud été provençal le soleil pointait haut

Si haut que les arbres verdoyants  se dédoublaient

S’entrelaçaient sur le sol, dans leur  touffe colorée

De primevères, pensées, marguerites et coquelicots

 

La jument était belle, racée aux  courbes chatoyantes

Harmonieux museau effilé,  des déesse du temple grec

Cléopâtre du règne animal, yeux perçants  de fennec

Elle portait  altière sa blanche  crinière écumante

 

Le beau pur-sang sémillant,   ne connaissait  q’elle

Ne voyait qu’elle, dans ses grands yeux  amoureux

Jamais pensait t’il;  Il n’eut  trouver plus avantageux

Que sa reine jument,  adulée au fond de son regard

 

Le soleil pernicieux jeta ardent,   son  brillant  rayon

Sur la belle sage  qui se leva soudain promptement

Le pur-sang étourdi,  incontinent fut frappé éperdument

Par la silhouette d’une beauté, à l’allure d’une adulation

 

Il s’enquit transporté de  vif la rejoindre  hâtivement

Galopa, rua en fantasques figures pour la belle  ébahir

Nouvelle ombre sage, prête apodictique à se divertir

D’un impossible émoi pour cet déraisonné impertinent

 

Le pur-sang compris vite, sa probante faute et se retourna

Pour s’apercevoir que sa jument repoussée, l’avait quitté

Elle se reposait loin d’ici, prés du sensible cheval de trait

Crinière contre crinière,  prête gaie  pour le grand apparat

 

Le pur-sang trop prétentieux se retrouva âme  solitaire

Leurré par la grande illusion unique d’une fausse  chair

Que n’avait t’il fait! Il perdait attristé  son bien le plus cher

Pour avoir convoité vil,  une beauté aux formes arbitraires

 

Gardez vous de désirer un bien dont vous ne pourriez

Vous rendre propriétaire  s’il est fait d’illusions minées

Sachez conservez à votre bienséant  ce que bien a été

Acquis avec respect, sans secrètes cupidités malaisées.

☼ŦC

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