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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

Un chien et don troupeau

Un chien et don troupeau

Fable

 

 

 

 

 

Un  chien et son  troupeau

 

Un  chien et son  troupeau n’avaient de  regard

Que pour le seigneur  berger des bons lieux

Ils transhumaient heureux dans le  soyeux

des Pâturages, loin  de leurs tristes hangars

 

Les moutons broutaient des herbes  grasses

Chaque jour  faisaient grande bombance

Quiets étaient t’ils,  évitaient les dissidences

Se dirigeaient aux exigences de la riche phrase

 

Le serviable chien les menait humble maître

Dans des espaces où la vie était un bonheur

De ses crocs vigilants leurs évitait ces frayeurs

Adossées à une chute fatale pour se  bienrepaître

 

Le chien dirigeait lucide  toutes les manoeuvres

Il se devait de blesser  l’inconscient du vil méfait

Contre les perfides du fatras il grognait douillet

Il ne s’en laissait compter au malsain  de la preuve

 

Un groupe de grivois moutons un matin nouveau

Se dirent: -  Nous ne pouvons plus vivre ainsi

- Nous sommes trop soumis à la basse tyrannie

- Demandons au seigneur de rejeter ce bourreau

 

Le conseil se réunit et le seigneur berger décida :

- Le merveilleux chien de votre repos ne convient

- Qu’il en soit ainsi ce vaniteux ami vous revient 

- II vous est acquis: Gardien sage de vos desiderata

 

Le chien nouveau pris les fonctions du pouvoir

- Allez ici!  Là! Plus vite à brouter, on est pressé 

- Ma morsure sera sévère  de mes crocs acérés

- Vous m’avez mandé alors supportez mon vouloir>>

 

Le groupe des moutons grivois entra en  rébellion

N’acceptèrent pas ce nouveau chien exploiteur

Ils en appelèrent le Seigneur berger  prédicateur

Firent part des malheurs endurés par  l’illusion

 

Le bon berger leur dit :- Comment cela ! Mon meilleur

- Ce chien de bon pouvoir vous l’avez rejeté au loin

- Il ne fut bon à vos yeux épris de tant de besoin

- Quand votre ambition n’a pas su gérer sa douceur

 

- Il n’est plus temps maintenant de vouloir réparer

- Celui qui vous gouverne vous l’avez de mépris

- Désiré  à celui qui vous menait  au grand paradis

- A l’ombre de la belle sérénité au pré de l’équité

 

-  Maintenant il ne vous reste plus d’autres conditions

- Que de vivre sans malfaçon au gré de ce  maître

- Dont vous ne pourrez vous défausser  qu’à mettre

- Votre vie en péril sans autres justes  satisfactions

 

Ne vous laissez pas  croire aisé qu’un changement

De  vos gouvernants vous apporte le désiré mieux

Il est nécessaire souvent de combattre les envieux

Pour conserver  au quotidien un bonheur déférent.

☼ŦC

 

 

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