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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

le lièvre et le moineau

le lièvre et le moineau
le lièvre et le moineau

 

Fable 

 

 

 

Le moineau et le lièvre

 

Aux doux reflets crépusculaires

L’aigle royal en campagne fendit l’air

Tournoya au dessus d’une clairière

Il veillait rigoureux sa proie en solitaire

 

Un  lièvre trop imprudent et candide

Ne se souciait  guère de l'aigrefin rapace

Sortit de son terrier, son ventre le  tracasse

De mousse fraîche,  se sustenta  avide

 

L’aigle s’engouffra dans l’air descendant

Se fendit, ailes dépliées  dans le silence

Sur le lièvre occupé,  à  grignoter sa pitance

Soudain geignit aux griffes de l’oppressant

 

Tout prés du carnage, un moineau  gouailleur

Témoin de la scène mortelle, interpella le lièvre

- Ne m’avais-tu pas dit,  que tes pattes d’orfèvre

Étaient plus vives que l’habile éclair   frondeur

 

-Ta légende fut-elle perdue?,  Que tu ne puisses te bouger

- Bien dommage pour toi, mais je n’en ferai grand cas

 - Maldisant  fus-tu, pauvre lièvre,  pour toi je n'ai  tracas

Quand  l'épervier aux ailes  dépliées   vient à  planer

 

L’épervier, iris jaune pointé sur sa proie alogique

Fondit comme une ogive, sur la cible immobile

Le moineau comprit soudain, la marque indélébile

De sa carence et piailla des ‘’tchip-tchip’’ métallique

 

Le lièvre encore conscient, le toisa et lui dit  vengé

-Tu riais à l'instant  de mon moi, de ma bêtise mortelle

Te voilà maintenant à te plaindre, de ta faute carentielle

Cela me soulage et je puis donc te laisser, à ta destinée

 

Méfiez-vous de vous gausser, du malheur de votre voisin

Un malheur peut  vous guetter, veillez  à  vous en éloigner

Avant qu’il ne vous emporte, oubliez de l’avoir repérer

Appliquez-vous à l’anticiper pour ne subir l’inopportun

¤¤¤¤

 

 

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