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Poesie-classique

Poésie classique écrite selon l'inspiration des jours qui passent

Ode aux sprinters

Ode aux sprinters

Le sprinteur

 

Il était ce joli décor

Mes rêves  le content encore

Il avait battu un record

Homme racé que l’on implore

Quand au bruit fou du signal

Sa puissance est phénoménale

Ses premiers pas un régal

D’une course originale

L’émoi  n’épargne mon  fou pouls

Complices sont cris  de  la foule

 

Son  fort potentiel déborde

Egrène mètres sans débord

Quand adversaires se sabordent

A ne suivre vif son  apport

visage haut comme pierre

Libère  son rictus   fier

A jouer dans la lumière

Avec l’exploit de son hier

De sa foulée légère il coure

Vers la victoire qui l’entoure

 

 

Il se reprend,  son corps s’éveille

Violences en leur sommeil

Devant la foule qui s’émerveille

De leur cachette se réveillent

Le sprinteur qui ressent  douleur

N’en n’a que faire en sa demeure

La gloire ne peut être un leurre

Aussi sa foulée est sans heurt

Dans un dernier élan bondit

Vers la ligne qui le défie

 

Quelques mètres pour le final

Tu rentreras dans les annales

Tu auras conquis ta  finale

D’un   record  tant  phénoménal

Que  foule hurle  quel bonheur

Ta  lumière qu’elle effleure

D’une caresse à ta splendeur

Elle la  contera gaie en toute heures

Record mondial   filigrane

Pour ce sprinteur que l’on déclame

ƒC

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