13 Septembre 2018
Le sprinteur
Il était ce joli décor
Mes rêves le content encore
Il avait battu un record
Homme racé que l’on implore
Quand au bruit fou du signal
Sa puissance est phénoménale
Ses premiers pas un régal
D’une course originale
L’émoi n’épargne mon fou pouls
Complices sont cris de la foule
Son fort potentiel déborde
Egrène mètres sans débord
Quand adversaires se sabordent
A ne suivre vif son apport
visage haut comme pierre
Libère son rictus fier
A jouer dans la lumière
Avec l’exploit de son hier
De sa foulée légère il coure
Vers la victoire qui l’entoure
Il se reprend, son corps s’éveille
Violences en leur sommeil
Devant la foule qui s’émerveille
De leur cachette se réveillent
Le sprinteur qui ressent douleur
N’en n’a que faire en sa demeure
La gloire ne peut être un leurre
Aussi sa foulée est sans heurt
Dans un dernier élan bondit
Vers la ligne qui le défie
Quelques mètres pour le final
Tu rentreras dans les annales
Tu auras conquis ta finale
D’un record tant phénoménal
Que foule hurle quel bonheur
Ta lumière qu’elle effleure
D’une caresse à ta splendeur
Elle la contera gaie en toute heures
Record mondial filigrane
Pour ce sprinteur que l’on déclame
ƒC